samedi 1 septembre 2012

intens (2)

Bucarest, 1er septembre 2012

De mardi à vendredi, on aura fait plus de quatre fois l'aller-retour entre l'hôtel et le site du congrès, variant si peu le trajet que celui-ci en est presque devenu une routine, avec le corollaire que l'attention des premières fois s'est peu à peu dissipée. Et puis, le samedi venu, on y revient sans raison et, par ce changement que l'on pourrait croire sans importance, on s'aperçoit que rien n'est plus tout à fait pareil. On remarque ce qui en était venu à nous échapper et on se surprend à ressentir quelque chose qui ressemble à ce petit pincement que l'on pouvait avoir, enfant, en repassant à côté de l'école désertée, quelques jours après la fin des cours.

1 commentaire:

  1. ...Et merci pour ce beau retour en texte. Ah ce pincement, tu l'as fort bien saisi. Il y a aussi l'apnée qui précède et semble vouloir fixer le moment du retour sur des lieux du passé : seront-ils identiques à nos souvenirs...ou tout a disparu ?
    ;-)
    Sylvie

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