samedi 23 janvier 2010

Passerelles (12)

Brasov, mai 1995

Madrid, octobre 2008

vendredi 22 janvier 2010

Citations (7)

Milan, novembre 2001

"Qu'importe, injures un jour se dissiperont, comme volutes Gitanes…"

jeudi 21 janvier 2010

Vélo, boulot, dodo (5)

jeudi 21 janvier 2010, 8h36

mercredi 20 janvier 2010

Chambres d'hôtel (29)

Dartmouth (NH), juin 2003

Dartmouth en vert et blanc. Le vert des pelouses parfaitement entretenues et le blanc des "fraternités" cossues aux abords du campus. Le vert aussi des frondaisons sous lesquelles se nichent les bâtiments de briques de l'Université et le blanc de la neige qu'on imagine sans peine, le temps venu, recouvrir de son silence feutré ce petit coin de l'Amérique aisée. Mais derrière cette façade lisse et comme il faut, le souvenir que c'est la même Dartmouth qui, bien peu déguisée, est le théâtre des excès des "Lois de l'attraction" de Bret Easton Ellis. Et derrière les apparences, un peu de cette ambivalence aussi dans la chambre du Hanover Inn où l'on me loge et dont on insiste à me vanter le luxe plutôt tape-à-l'œil du lit à baldaquin King Size.

mardi 19 janvier 2010

Si la photo est bonne…

vers Djerba, avril 1996

lundi 18 janvier 2010

Cinéma, Cinémas (4)

Bangalore, janvier 2002

Ce film ou un autre, je ne sais plus. Ce dont je me souviens nettement, c'est d'une salle immense, remplie à ras bord d'un public d'hommes particulièrement expansifs. Me revient ainsi en mémoire la standing ovation et la salve nourrie d'applaudissements lorsque — peut-être une demi-heure après le début de la projection — apparut lentement, à contre-jour dans l'encadrement d'une porte violemment rétro-éclairée et sur une musique appuyée, l'ombre de celui qui était visiblement "la" star attendue. Souvenirs plus vagues sinon d'une intrigue à la fois complexe et désespérément simple, faite d'alliances et de trahisons familiales, de fêtes somptueuses et de ruines, de romances mièvres et de violences gore. Et toujours et partout, sur l'écran comme dans la salle et à l'extérieur de celle-ci, lorsque l'interminable séance en deux parties m'aura rendu à la rue, le bruit et la foule.

dimanche 17 janvier 2010

Citations (6)

"Il faut qu’il y ait, dans les choses représentées, le murmure insistant de la ressemblance ; il faut qu’il y ait, dans la représentation, le repli toujours possible de l’imagination."
(M. F.)

"Je cherche en même temps l'éternel et l'éphémère."
(G. P.)

Dans les années 90, j'ai écrit un livre scientifique avec, en exergue, ces deux citations. En parallèle, j'ai fait des photos et peu à peu compris que mon intérêt pour les images, même s'il joue dans un registre différent, partage beaucoup avec mes préoccupations de travail de recherche. S'il fallait trouver un fil directeur dans ce que j'ai fait et continue de faire, on pourrait dire que cela se résume en deux mots : la représentation et le temps. Représentation dans le sens basique de "re-présentation", c'est-à-dire décrire une même "réalité" dans des espaces transformés par rapport à celui dans lequel on l'observe, espaces tous équivalents et interchangeables d'une certaine manière mais tous différents dans la mesure où ils offrent chacun un point de vue spécifique, particulier, plus ou moins adapté à l'information que l'on cherche à découvrir, extraire, analyser. Temps ensuite parce que tout est dynamique, évolutif et changeant dans le monde et que tout s'y rapporte, avec le paradoxe que les modèles mathématiques reposent le plus souvent, pour en rendre compte, sur des idées d'invariance qui excluent l'intuition de pouvoir concilier l'instantanéité et la permanence. Et la photo dans tout cela ? Eh bien qu'est-ce que la photographie si ce n'est de figer une forme de reproduction particulière de la réalité dans un presque instant et de lui permettre ensuite de continuer à vivre ? La photo comme vision intermédiée, comme preuve du temps, comme mémoire, comme citation. La photo ouverte aussi sur tant de passerelles avec d'autres et jusque fondue dans ses propres paysages intermédiaires. Et ce billet pour préciser un peu, près de 5 mois après l'avoir ouvert, ce en quoi il me semble s'est décanté le ton (dont l'exportation hasardeuse peut se révéler au mieux réductrice, au pire désastreuse) de ce blog.