mercredi 30 juillet 2014

mardi 29 juillet 2014

lundi 28 juillet 2014

Cinéma, cinémas (40)





Revu L'État des Choses. Combien de films comme celui-ci— tourné pourtant il n'y a guère qu'une trentaine d'années — ne pourrait plus avoir lieu d'être aujourd'hui ? Un tournage qui s'arrête faute de pellicule, des contacts impossibles par le seul téléphone disponible dans le hall de l'hôtel (cabine, commutateur, tonalité, opératrice, attente, PCV...), autant de ressorts dramatiques à passer aux oubliettes de la modernité ! D'un côté les signes ostentatoires et un peu dérisoires de la technologie 1982 : notes prises sur dictaphone, horloge de chevet parlante, Apple II dont le moniteur affiche des images ultra-pixellisées ; de l'autre les derniers feux de l'imagerie attendue des créateurs d'avant, machine à écrire à ruban, cigarettes et cigares, transistors et cassettes, bandes négatifs, caméra au poing… Entre les deux, la valse-hésitation des photos polaroïds au temps raccourci que les enfants n'arrêtent pas de prendre à tout bout de champ. Et lorsque le réalisateur met le pied en Californie, on retrouve celle, synchrone, du Depardon du Désert Américain, les décapotables chromées s'insérant en souplesse dans les places de parking aux séparatrices à double bande blanche qui ont depuis disparu comme a rétréci l'espace entre les sièges des avions intercontinentaux dans lesquels on pouvait encore fumer et souvent — époque bénie de l'avant surbooking attaché au transport de masse, où les places vides n'étaient pas rares— s'allonger à travers les quatre sièges de la travée du milieu. Revoir Paris, Texas dans ses habits neufs…

dimanche 27 juillet 2014

Classé X

Joujou, 26 juillet 2014