vendredi 28 mai 2010

Bonheurs en petite monnaie (7)

Toulon, décembre 1986

Une image pour rebondir sur deux autres venant d'être postées, hier ici et aujourd'hui .

jeudi 27 mai 2010

n&b (10)

Esneux (B),
avril 2010

pour Florence Grisoli

Photographier, c'est (littéralement) "écrire avec la lumière". Alors, par rapport à l'écriture usuelle où l'on noircit du papier — angoisse de la feuille blanche à la clé —, c'est du noir que tout commence en photo et c'est de lui que la lumière émerge.
Si, à vouloir arrêter le temps, la photo cherche à conjurer la mort, elle est aussi, dans sa genèse même, un voyage vers la lumière. Tout comme une peinture d'icône se construisant de l'obscurité à la clarté, avec en touche finale l'éclat de blanc pur dans la pupille restée du noir le plus sombre.

mercredi 26 mai 2010

Urban patchwork

Cardiff,
septembre 2009

mardi 25 mai 2010

Amériques (13)


Venice (CA), novembre 2008

lundi 24 mai 2010

Photos que l'on aurait pu prendre (11)

Lyon, 19 mai 2010

Rêve.

Arrivant au sommet d'une rue escarpée dans une ville inconnue, je tombe sur un bâtiment semblant abandonné. Sur la façade court encore une guirlande d'ampoules colorées, s'accrochant à ce qui reste de lettres en métal écrivant quelque chose comme "LE. MA.....S .O...NES". Pour M.-H. qui m'accompagne, il est évident qu'il s'agit de lire "LES MAGASINS MODERNES", ce qui ne me renseigne pas vraiment sur la nature de l'endroit.
J'hésite à prendre une photo de la façade de face, préférant aller sur le côté pour un point de vue moins plat. Je m'aperçois alors qu'il y a une porte ouverte et, la franchissant, je me retrouve dans un café particulièrement animé, s'étageant sur plusieurs niveaux redescendant le long de la colline. J'essaie de me frayer un chemin entre les colonnes qui empêchent toute perspective d'ensemble et me retournant, je prends une photo en contre-plongée, un peu comme celle que j'avais prise au Café Bonnet il y a quelques jours. Lorsque je me re-dirige vers la sortie, un client dit à la cantonnade, d'une voix forte : "Attention les gars, vous risquez de finir sur "touyou" (*), y'a un type qui prend des photos !". Le patron s'adresse alors à moi : "C'est quoi ces histoires, vous allez les mettre sur "touyou", ces photos ?!". Moi : "Mais non...".

La preuve...

(*) sic ! (Note du Rêveur)