vendredi 8 mars 2013

Barbie world

Mexico (Mexique), décembre 1994

jeudi 7 mars 2013

Vérification de la porte opposée (3)


Lyon, 5 mars 2013

L'impasse Saint-Polycarpe est si étroite et l'idée d'y trouver un cinéma était si saugrenue que le programme était placardé à l'angle de la rue Saint-Polycarpe, à cinquante mètres au moins de la salle.
Le Cinéma — au nom si simple qu'aucun autre cinéma n'avait semble-t-il songé à le prendre — entrait dans cette catégorie que l'on appelait "Art et essai". Films d'auteur, des fois déconcertants (je me souviens d'en avoir découragé certains du cinéma allemand après les avoir entraînés voir "La mort de Maria Malibran" de Werner Schrœter — ce devait être vers 1975), rétrospectives (faire découvrir "Pierrot le Fou" à L. et M.), programmations parfois militantes.
Les portes du Cinéma sont aujourd'hui closes, mais la salle quasi-cubique — à l'écran si haut placé que, même assis tout au fond (soit en gros à la sixième rangée), on avait l'impression, regard levé à s'en tordre le cou, d'être au premier rang — existe peut-être toujours à l'identique, ses sièges de bois à rabat couverts de la même poussière que celle qui obscurcit les vitres de l'entrée donnant sur la cour, à travers lesquelles on aperçoit en s'approchant ce qui reste d'un endroit qui semble s'être endormi sans avoir encore vraiment disparu.

Voir aussi ici.

Erratum (18 mars 2013) —  Plus d'affiche sur la rue pour annoncer le programme, plus d'enseigne, une porte désespérément fermée les quelques fois où je m'aventurais encore dans l'impasse où il se terrait… je pensais que Le Cinéma avait fini par tirer sa révérence mais, non, il projette encore ! Mea culpa pour ce billet au pessimisme mal venu, on peut être étranger dans sa propre ville…


Désarmement des toboggans (5)

Le Cinéma,
18 impasse Saint-Polycarpe, 69001

Voir aussi ici.

1002 = 2008

Dallas (Texas), 20 mars 2010

mercredi 6 mars 2013

Ah, au fait, j'allais oublier…


Vérification de la porte opposée (2)

L'Entracte,
Lyon, 4 mars 2013

Deux ouvertures horizontales en milieu de façade, deux "lumières" au format panoramique qui étaient autrefois les fenêtres de la cabine de projection, c'est tout ce qui — vu de l'extérieur — reste de l'Oasis et signe sa présence. On imagine quelque chose de similaire à l'intérieur, une autre fenêtre rectangulaire mais tournée vers l'écran, le regard ne pouvant s'empêcher de s'attarder sur sa lumière dansante lorsqu'on se retourne vers elle en tournant la tête depuis la salle.
L'entre-deux du magicien et de sa lanterne, comme un sas entre deux mondes.
De l'autre côté de la rue, juste en face, le bar-café-restaurant s'appelle L'Entracte. Décor rustique de crépi et de bois, bibelots et étains, quelque chose des années 70 qui aurait survécu aux années 80. À côté de la porte d'entrée, face au bar et occupant la moitié de l'espace, un baby-foot Bonzini. Aux murs, une série de gravures illustrant les sept péchés capitaux côtoie quelques affiches de films classiques, encadrées, petit format et semblant là presque par devoir.

Voir aussi ici.

Désarmement des toboggans (4)

L'Oasis,
124 rue André Bollier, 69007

Voir aussi ici.

lundi 4 mars 2013

Back to 6th St

Austin (Texas), mars 2010

Cinéma, Cinémas (33)

Texas Theatre,
Hillsboro (Texas), 20 mars 2010

dimanche 3 mars 2013

Passages

Mexico (Mexique), 
décembre 1994