samedi 28 août 2010

Cafés (7)

La Biela,
Buenos Aires,
28 août 2010

Mère et fils

Buenos Aires, 28 août 2010

jeudi 26 août 2010

Paysages intermédiaires (22)

Ajaccio,
février 2008

En septembre 1981, François F. et moi-même sommes partis de Paris pour aller à Varsovie en prenant le train qui, passant par Berlin avant de continuer jusqu'à Moscou, reliait encore directement ces deux villes. Les voitures aux destinations les plus lointaines étaient en tête du train et, la Gare (de l'Est ? du Nord ? j'ai oublié…) étant en cul-de-sac, il fallait marcher longtemps pour les rejoindre. Peu de voyageurs ce matin-là et l'embarras du choix pour le compartiment vide où s'installer : surprise alors d'être rejoints juste avant le départ par un homme seul, habillé d'un simple complet veston, avec une serviette d'employé de bureau pour tout bagage. Mais à notre même interrogation commune, partagée en silence, quant à cet étrange compagnon de voyage fut vite donnée une réponse lorsque, quelques dizaines de minutes plus tard, il descendit au premier arrêt qui était encore en grande banlieue (où exactement ? là encore, la mémoire me fait défaut…). Pourquoi en effet aller à son travail par un train local bondé alors qu'on peut faire le même trajet en toute sérénité, au seul prix d'un peu plus de marche à pied le long d'un quai tranquille ? Et puis qu'on peut peut-être aussi en profiter pour rêver qu'un jour on "oubliera" de descendre…

mercredi 25 août 2010

Clinamen

Guanajuato,
mai 1997

mardi 24 août 2010

Un an déjà…

Texas, novembre 1996

392 photos (dont 2 empruntées et dûment créditées), 4 "captures d'écran", 6 dessins et 1 vidéo plus tard, j'écris ce 298ème billet du même petit coin du système solaire où j'écrivais le 1er il y a exactement un an. Tout se répète mais rien n'est jamais pareil, le voyage continue…

lundi 23 août 2010

Amériques (18)

pour Thierry Egger

Tampa (FL), novembre 1983

San Diego (CA), juillet 1990

Pittsburgh (PA), août 1998

L'américanité, c'est de la signalétique exubérante, des câbles un peu partout, des feux suspendus et des enseignes se balançant au vent, c'est un grand écart permanent entre une modernité revendiquée et l'efficacité éprouvée du bricolage, une habitude de partir et repartir de zéro et de construire du neuf plutôt que de réparer, un art pragmatique d'essayer et de laisser les ratages devenir une nouvelle forme de nature. L'américanité, c'est de l'espace qu'il faut combler, un trop-plein de vide potentiel qu'il faut remplir, des assiettes toujours trop pleines et des écrans trop grands. C'est à la fois de l'individualité exacerbée et du lien, et que le réseau soit de rails, de routes ou de fils électriques, c'est un peu la même chose. L'américanité, c'est un flux. Un brassage et un passage.