Ce n'est pas vraiment une question d'instant décisif mais, une heure avant ou une heure après, sans doute pas de photo.
Hasard bien sûr d'être à cet endroit-là à ce moment-là, mais hasard surtout d'une forme qui se crée malgré elle et dont le déploiement fait que l'on y "voit" quelque chose.
Le hasard, c'est aussi la possibilité, ténue mais pas nulle, qu'une forme d'ordre émerge d'une évolution erratique.
Une parmi trois images ("Guerre Iran-Irak, Khoramshahr, 1980-1988") de Bahman Jalali, dans le cadre de l'exposition 165 ans de photographies iraniennes.
L'Hôtel Angélina surplombe le "quai" Lamennais et le parking que celui-ci longe en guise de cours d'eau. Le printemps qui vient d'arriver a dû prendre par surprise les gérants car la chambre est surchauffée. Me retournant après être allé ouvrir la fenêtre, je m'avise que le pull dont je me suis défait à la va-vite en entrant s'étale en travers du lit comme un grand oiseau échoué.
Il arrive que des images de ce blog entrent dans la catégorie de la "street photography" et que des personnes y soient représentées sans que leur consentement ait été explicitement acquis. Si quelqu'un se trouve dans cette situation et souhaite que son image soit retirée, il suffit de m'en avertir et je le ferai immédiatement.