jeudi 17 novembre 2011

Ce blog n'est pas un journal de voyage mais... (12)


Colombie-Argentine, la ville suspendue à une balle en fin d'après-midi, les yeux braqués sur les téléviseurs dans les cafés et la tournure du match que l'on devine, en marchant dans les rues, aux clameurs qui s'échappent des fenêtres ouvertes...
La chaleur qui vient de tomber sur Buenos Aires rend la soirée douce mais l'attente reste longue jusqu'au bus de 0h30. Les couverts en plastique ont du mal à attaquer la pizzetta servie dans le seul bar ouvert de la gare routière de Retiro et on tourne un peu en rond dans la salle d'attente. La porte de départ s'affiche au tout dernier moment mais le bus est à l'heure et se paiera le luxe d'arriver à Parana avec un quart d'heure d'avance, après un peu plus de six heures d'une route que, pressé de dormir et bien calé dans un siège profond, on se passera de chercher à découvrir avant le petit matin.
Revenir dans une ville où l'on est allé pour la première fois presque quinze ans auparavant et dans laquelle on n'est pas retourné depuis est toujours une expérience entre mémoire et découverte. On passe devant un parc et on se souvient d'un asado, la statue équestre sur la place rappelle où commence la rue piétonne, et l'image que l'on avait gardé de Parana, ses rues aux enseignes omniprésentes sortant perpendiculairement des façades et envahissant le ciel au-dessus des passants, est de nouveau la première chose qui saute aux yeux. L'université, excentrée, est toujours de briques et les carreaux de ses couloirs de faïence jaune. On avait juste oublié qu'il arrive à des chiens de s'inviter dans les salles de conférence pour venir y dormir en s'allongeant sous les ventilateurs...

Café La Biela,
Buenos Aires, 15 novembre 2011

Flechabus,
entre Buenos Aires et Parana, 16 novembre 2011

 Santo Tomé, 16 novembre 2011

Universidad Nacional de Entre Rios,
Oro Verde (Parana), 16 novembre 2011

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