dimanche 16 janvier 2011

Passerelles (36)

 Boston (MA), sans doute 1987

Lyon, peut-être 2005

Emporté dans le flot ininterrompu de la circulation, on peut penser n'avoir d'autre choix que de le suivre et de s'y soumettre, de se forcer à suivre le mouvement alors même qu'on voudrait s'arrêter, de se résigner à l'immobilité lorsque tout s'arrête et que l'on voudrait avancer. Et puis, à bien y réfléchir, on se dit aussi que le flux n'existe que parce que nous y prenons part, que sa loi n'est pas celle, intangible, de la gravitation, et qu'infléchir son rythme peut aussi nous appartenir.

1 commentaire:

  1. "Infléchir" : le mot juste, très juste de cette réflexion, pour deux belles photos.
    Sylvie

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