mardi 12 janvier 2010

Chambres d'hôtel (28) et Photos que l'on aurait pu prendre (9)

Si je me souviens du Gershwin Hotel, c'est un peu bien sûr pour son décor chargé et simili bohème, mais surtout pour y avoir fait l'erreur de laisser mon sac de voyage adossé au radiateur de la chambre. Froid le matin — comme il l'était la veille — mais brûlant le soir à mon retour, ce radiateur de belle facture, posé fièrement en avancée par rapport au mur, ne pouvait laisser que peu de chances aux rouleaux de pellicules rangés dans une des poches extérieures du sac en contact direct avec la fonte. Parmi les quelques dizaines d'images perdues, deux ou trois du Chelsea Hotel devant lequel j'étais passé bien des fois en me disant qu'un jour peut-être... et où j'étais allé la veille jusqu'à entrer pour prendre une carte de visite. Accueil distant, lobby sans charme particulier, photos sans doute quelconques. Me reste la carte.


3 commentaires:

  1. Sur une photo de Cédric Févotte
    http://cedricfevotte.free.fr/photoblog/index.php?post/2010/01/Stairways-(3)
    j'ai dans mon commentaire associé sa photo du "Village Vanguard" à la tienne du "Chelsea Hôtel".
    En effet elles me semblent appartenir au même univers, celui que l'on se crée de New-York lorsque, comme moi, on n'y a jamais mis les pieds (smiley triste !!). Une "mythologie" de ville dans le sens de Barthes.
    Ce qui est drôle, c'est que ni la photo de Cédric, ni la tienne d'ailleurs ne montrent réellement (dans le sens où l'on aurait aucun doute sur la véracité de la proposition) les lieux dont il est question... on travaille donc avec ce que l'on en sait, des mouvements/évènements artistiques qui y ont eu lieu...et de ce qu'on en imagine aussi.

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  2. Tarifa - NYC, voilà qui ferait une belle traversée... (smiley clin d'oeil)

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  3. Cette association de billets est tout à fait pertinente.
    La photogénie de New York est déjà en soi une question : photogénie de la ville par elle-même lorsqu'on la voit ou par le fait de tant d'images que l'on en a et à travers lesquelles on la revoit ? Alors pourquoi pas la force d'évocation sans même l'image, ou bien par quelque chose qui s'éloigne de ce qui pourrait être attendu ?

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