pour Jean-François L.
C'est un petit détour, mais des fois je repasse dans cette rue où
j'ai habité il y a longtemps. De la supérette à la pharmacie en passant par la boucherie et le tabac-journaux, les commerces ont peu à peu été tous abandonnés, le café-théatre a fermé ses portes comme le restaurant réunionnais, et les volets clos le disputent aux tags.
La porte d'allée du 9 a aujourd'hui un digicode.
On en revient toujours à Perec.La mort lente d'une rue décrite en photos.Les ouvertures obstruées,les tags qui envahissent les murs, le temps qui passe, palpable.Plus tard, qui saura qu'au 5 , se trouvait la pharmacie du coteau.On surplombe donc la ville.Mais ça non plus googlemap ne nous le dit pas.
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