samedi 9 janvier 2010

Cinéma, Cinémas (1)

Lyon, juin 2008

Le vendredi soir, c'est DVD-pizza-glaces. Un peu de zapping dans les vieux Truffaut en attendant que MH et Z rentrent de la piscine…

4 commentaires:

  1. Oh! Françoise Dorléac et son charme incomparable, sans oublier "La peau douce"forcément! Que de souvenirs...

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  2. Je viens d'effacer (acte manqué ?) le long texte de commentaire à-propos de cette photo et du cinéma...! Je reprends.

    Oui, donc cette série qui s'annonce avec un titre de mémoire (comme "Paysages intermédiaires" à-propos de B. Plossu) qui renvoie sans prendre de gants à ce que furent ces instants d'émotions de "Cinéma, cinémas" de C. Ventura, Anne Andreu (la belle) et Michel Boujut. Comment pouvoir oublier, ne serait-ce que ce générique, les tableaux de Pellaert, Eddie Constantine enfonçant les portes de cet interminable couloir d'Alphaville, et cette musique...
    Bref, je ne pensais rien écrire sur ta photo/proposition, mais aujourd'hui E. Rohmer est mort et cela me touche profondément. Le cinéma n'est peut-être pas mort mais au moins une certaine idée (vitale celle-là) du cinéma est en train de mourir. Peut-être bien que c'est la disparition d'H. Langlois qui a marqué le début de sa lente agonie.

    Personnellement j'ai frôlé le cinéma, depuis toujours (je compte pour trois fois rien les deux petits films autobiographiques que j'ai réussi à mener à terme). De la même manière que depuis toujours je frôle aussi la photographie. Ces deux activités au point de m'y perdre, car il ne peut en être autrement pour moi...

    Dans ta photo l'intéressant, me semble-t-il, n'est pas le photogramme de "La Peau Douce", quoique ce regard qui en dit si long..., mais le rapport ténu qui subsiste entre l'écran (évidemment ce n'est pas un écran où l'image est littéralement projeté - ce qui fera toujours la différence entre le cinéma et l'image télévisuelle, fut-elle cinématographique - l'image n'arrive pas au spectateur de la même provenance) et cette fenêtre, ses rideaux, une ombre chinoise de plante qui laisse deviner le jour qui baisse. Le cinéma a effectivement besoin de cette obscurité et pas simplement d'une "nuit américaine".

    D'autres photogrammes seront peut-être proposés, dessinant une histoire du cinéma, qui sera la tienne comme nous avons tous la nôtre. Rendez-vous est pris...

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  3. On me "glisse" dans l'oreillette qu'il ne s'agit pas ici d'un écran télévisuel, mais bien d'un écran de cinéma sur lequel le film est projeté.
    On corrigera donc la partie de mon propos ci-dessus concernant cet aspect, même si d'une manière générale il reste vrai...

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  4. Je n'ai plus grand chose à dire après le texte d'Alain Poisson, si ce n'est que j'aimais cette émission qui est devenu une sorte de "madeleine" rien que d'entendre la musique du générique, les "Marcellllllo" et autres "vous êtes vraiment une dégueulasse", que j'aime bien Pellaert et surtout Michel Boujut, dont je viens de lire son livre sur "Le jeune homme en colère" un vrais régal, et je signale que je tiens à la disposition (gratuitement bien sur) de ceux et celles qui le demanderont l'enregistrement de l'émission radiophonique (sur France culture…) qu'il avait faite sur justement cette recherche du Jeune homme en colère.
    Donc ce titre laisse présager de bien bonnes choses…
    On attend la suite !

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