D'une photo on ne lit jamais tout. On lui demande même souvent qu'elle nous parle tout de suite, nous indique ce qu'il y a à en voir, et on ignore ou on se chagrine de ses à-côtés — on pourrait même en venir à vouloir les gommer. Mais ces détails fortuits, ces poussières de désordre, ces clinamen si ténus parfois qu'ils n'en perturbent même pas la lecture proposée, existent et portent la trace de quelque chose qui a existé. À leur manière, on pourrait même dire qu'ils témoignent d'un "infra-ordinaire" entre Perec et Richter, au sens où la dissolution dans l'anonymat du détail retourne à une forme d'universalité.
Début d'un voyage au fond des images...
samedi 12 juin 2010
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