samedi 19 novembre 2011

Ce blog n'est pas un journal de voyage mais... (16)

 G.M. de San Martin & Juan de San Martin

 Nueva Costarena

 Parque Urquiza

Corrientes

Parana, 19 novembre 2011

Tôt samedi matin, promenade tranquille au-dessus des berges du fleuve. Des maisons huppées, un Howard Johnson panoramique, un casino clinquant, la compagnie des joggers. Quelques chiens chic sont promenés en laisse, enviant peut-être leurs congénères prolétaires vaquant un peu partout en liberté. Des jeux d'enfants rouillent en silence à deux pas d'un avion de combat, semblablement hiératiques et dérisoires...
Les policiers municipaux, brassard et gilet fluo, sont déjà postés au coin des rues mais trouver un café ouvert semble mission impossible. De la porte ouverte d'un centre culturel espagnol parviennent les échos d'un cours de flamenco. Presque à côté, un cours de danse orientale, fermé. 
Le hasard de la marche me ramène à l'Hotel Alvear où j'étais descendu en 1997, mais je ne reconnais pas grand-chose de la rue piétonne sur laquelle il donne. 
Les premiers vendeurs ambulants commencent à étaler leurs couvertures et à monter leurs tréteaux, l'animation ne devrait pas tarder à s'installer.

Ce blog n'est pas un journal de voyage mais... (15)


Universidad Nacional de Entre Rios,
Oro Verde, 18 novembre 2011

vendredi 18 novembre 2011

Ce blog n'est pas un journal de voyage mais... (14)


Oro Verde, 17/18 novembre 2011

"Cena de camaraderia" — Asado, tango y dance floor.

jeudi 17 novembre 2011

Ce blog n'est pas un journal de voyage mais... (13)



Oro Verde, 17 novembre 2011

Pause-café, entre deux séances d'exposés.
Escapade rapide le long de la route qui longe les bâtiments de l'université, histoire de vérifier qu'il n'y a rien de spécial à voir. Une usine frigorifique, un petit hôtel Oro Verde rompant l'uniformité d'une enfilade de maisonnettes alignées sous la protection d'un château d'eau, une carniceria, quelques kioscos aux rideaux d'entrée en lanière de plastique...
Retour.

Ce blog n'est pas un journal de voyage mais... (12)


Colombie-Argentine, la ville suspendue à une balle en fin d'après-midi, les yeux braqués sur les téléviseurs dans les cafés et la tournure du match que l'on devine, en marchant dans les rues, aux clameurs qui s'échappent des fenêtres ouvertes...
La chaleur qui vient de tomber sur Buenos Aires rend la soirée douce mais l'attente reste longue jusqu'au bus de 0h30. Les couverts en plastique ont du mal à attaquer la pizzetta servie dans le seul bar ouvert de la gare routière de Retiro et on tourne un peu en rond dans la salle d'attente. La porte de départ s'affiche au tout dernier moment mais le bus est à l'heure et se paiera le luxe d'arriver à Parana avec un quart d'heure d'avance, après un peu plus de six heures d'une route que, pressé de dormir et bien calé dans un siège profond, on se passera de chercher à découvrir avant le petit matin.
Revenir dans une ville où l'on est allé pour la première fois presque quinze ans auparavant et dans laquelle on n'est pas retourné depuis est toujours une expérience entre mémoire et découverte. On passe devant un parc et on se souvient d'un asado, la statue équestre sur la place rappelle où commence la rue piétonne, et l'image que l'on avait gardé de Parana, ses rues aux enseignes omniprésentes sortant perpendiculairement des façades et envahissant le ciel au-dessus des passants, est de nouveau la première chose qui saute aux yeux. L'université, excentrée, est toujours de briques et les carreaux de ses couloirs de faïence jaune. On avait juste oublié qu'il arrive à des chiens de s'inviter dans les salles de conférence pour venir y dormir en s'allongeant sous les ventilateurs...

Café La Biela,
Buenos Aires, 15 novembre 2011

Flechabus,
entre Buenos Aires et Parana, 16 novembre 2011

 Santo Tomé, 16 novembre 2011

Universidad Nacional de Entre Rios,
Oro Verde (Parana), 16 novembre 2011

mardi 15 novembre 2011

dimanche 13 novembre 2011

Ce blog n'est pas un journal de voyage mais... (9)

Miss Ushuaia 1934

Il y a bien sûr les guides de voyage, mais on va d'abord à Ushuaia pour le nom et sans autre vraie raison que d'y aller. On est prêts à n'y trouver que ce que Bruce Chatwin en disait assez sèchement dans En Patagonie, parlant de ses "habitants [au] visage violacé [, jetant] des regards peu amènes aux étrangers" et du "seul sourire honnête et joyeux" qu'il y vit, concluant d'un "Je quittai Ushuaia comme on quitte un endroit où l'on n'aimerait pas s'enterrer". Mais les années 70 sont loin et la ville vit maintenant beaucoup du tourisme, ressemblant pour sa partie centrale — c'est-à-dire l'Avenida San Martin — à une station de sports d'hiver. Dans les restaurants aux salles souvent très éclairées, presque ouvertes sur la rue, les pasta & pizzas  le disputent au crab king size local et à la parilla, il y a du wi-fi dans tous les cafés ou presque, et on trouve même des duty free shops. Station comme une autre donc, si ce n'est qu'elle est au bord de la mer et qu'une rue plus bas c'est le port et l'échappée du Canal Beagle vers le Cap Horn.
Au bout de San Martin, il y a toujours ce qui a été jusqu'en 1947 un bagne, aujourd'hui un musée dont une aile est restée à l'identique, glaciale et glaçante. Une autre aile est devenue lieu d'expositions, curieux alignement d'installations disparates dans les anciennes cellules ainsi reconverties. Et, dans la boutique de souvenirs, le mauvais goût d'une autre reconversion, celle de la toile rayée dont étaient faites les tenues des prisonniers en des déclinaisons allant du sweat-shirt au tablier, en passant par les gants de cuisine et les sacs.
Croisant San Martin à angle droit, les rues venant du port grimpent aussi sec, sinon davantage, qu'à San Francisco, et on s'interroge sur la circulation en hiver. On croise quelques commerces, des boîtes de nuit vantant des ambiances tropicales, des maisons multicolores et des jardinets. Très vite, on touche à la montagne. On se retourne et, par-delà le port où stationne aujourd'hui un énorme bateau de croisière qui doit venir d'arriver, on partage avec la mer mouchetée d'écume blanche qui nous sépare du Chili l'expérience d'un même vent violent.

Av. San Martin


Ushuaia, 12 novembre 2011

Ce blog n'est pas un journal de voyage mais... (8)

Martinica Rotiseria, Av. San Martin

Av. San Martin

25 de Mayo

Ushuaia, 12 novembre 2011