Montréal (Canada), 21 avril 2012
vendredi 8 juin 2012
jeudi 7 juin 2012
mardi 5 juin 2012
lundi 4 juin 2012
dimanche 3 juin 2012
Vivre la vie
Podgorica (Monténégro), 1er juin 2012
Une estrade toute en longueur a été installée sur la place. Prestation prise en route, mais visiblement un exercice de défilé pour jeunes mannequins. Micro en main, une meneuse de jeu directive leur fait parcourir encore et encore le podium devant un public presque inexistant, fait surtout de gamins en rollers s'approchant très près de l'action et d'une grappe de jeunes garçons à peine plus âgés, un peu plus en retrait. Fin de la musique, maigres applaudissements, dispersion.
La Cina è vicina
Shkodër (Albanie), 1er juin 2012
En arrivant dans Shkodër, la première chose que remarque L. est la peinture qui vient de faire son apparition sur les murs des immeubles, gommant l'ancienne uniformité des briques nues qui prévalait jusque sur les grands axes. Maintenant sur les toits mais encore souvent accrochés aux façades, les réservoirs d'eau côtoient les paraboles, l'alimentation électrique continuant à déployer sa toile d'araignée anarchique à l'air libre. Des quartiers entiers se construisent, ici un hôtel 5 étoiles dont la façade de verre fumé et de métal surplombe le parc où les vieux jouent aux échecs sous les arbres, là une rue piétonne rassemblant la jeunesse dans une enfilade de bars, de restaurants, de pubs et de terrasses ne se distinguant en rien, vêtements et musique réunis, de ce que l'on peut trouver un peu partout dans le monde. Et puis à deux pas, c'est un marché de rue étalant à même le trottoir ses poissons et ses écheveaux de tabac en vrac, face à des échoppes remplies d'ustensiles ménagers dont le dénominateur commun est pour beaucoup d'être de plastique et coloré. Quelque chose finalement de la Chine…
Time machine
Koplik (Albanie),
1er juin 2012
Avant de rejoindre Shkodër, détour par Koplik pour vérifier que rien ou presque n'a bougé depuis les années 70.
1er juin 2012
Avant de rejoindre Shkodër, détour par Koplik pour vérifier que rien ou presque n'a bougé depuis les années 70.
Après
sur la route de Shkodër (Albanie), 1er juin 2012
L'Albanie, L. (qui m'y emmène) y était "allé voir" dès l'ouverture de la frontière. Il y est retourné plusieurs fois mais pas depuis deux ans, et c'est avec une pointe de fébrilité qu'il revient aujourd'hui y confronter le présent à ce passé encore si proche. Les routes qui se refont, encore sans signalisation et disproportionnées pour le trafic, les ronds-points en construction au milieu de nulle part, la lente agonie des stations-service abandonnées, autrefois en nombre inimaginable. La disparition progressive aussi des bunkers individuels qui, enfoncés dans la terre, égrenaient par milliers leurs dômes de béton dans tous les champs du pays. Trouvé quelques-uns émergeant comme de mini-tours du sol qui a été profondément creusé. Juste en face, des enfants cueillent des fruits.
Avant
Cetinje (Monténégro), 31 mai 2012
Des traces qui s'effacent, mais en même temps le regret diffus, effleurant à la surface des conversations, de ce qui a pu être "avant". Souvenirs de héros du communisme local, on trouve encore au hasard des rues et des bords de route du Monténégro des plaques à l'étoile rouge qui semblent avoir été oubliées là, s'ensevelissant dans un temps arrêté sous l'indifférence des passants qui ne les voient plus. Mais c'est aussi S. m'évoquant les atouts perdus de l'ex-Yougoslavie, sa taille "idéale", les rendez-vous manqués avec sa volonté d'européanité.
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