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mercredi 11 mars 2015

Courir à Paris

 Paris, 11 mars 2015

mardi 24 février 2015

mardi 10 février 2015

Banc public

Paris, 10 février 2015

lundi 9 février 2015

Pont des Arts

Paris, 6 janvier 2015

jeudi 15 janvier 2015

Comme un point sur un "i"

Paris, 6 janvier 2015

mardi 6 janvier 2015

mardi 25 novembre 2014

Chambres d'hôtel (Hors Série 24)

Hôtel La Louisiane,
Chambre 61,
Paris, 25 novembre 2014

samedi 22 novembre 2014

Grain

Paris, 18 novembre 2014

samedi 1 novembre 2014

CDG T2 M41

Roissy, 1er novembre 2014

mardi 21 octobre 2014

Winogrand's cat

Paris, 21 octobre 2014

Au début, on lit sur les murs des affirmations comme « Parfois, c’est comme si […] le monde était une scène pour laquelle j’ai acheté un ticket. Un grand spectacle, mais où rien ne se produirait si je n’étais pas sur place avec mon appareil. » Ou encore la citation classique : « Le fait de photographier une chose change cette chose. Je photographie pour découvrir à quoi ressemble une chose quand elle est photographiée. » Une vision finalement presque quantique de la réalité, version interprétation de Copenhague entre Bohr, Heisenberg et chat de Schrödinger : il est possible qu’il y ait un en-soi des phénomènes pré-existant à l’observation que l’on en fait, mais c’est quelque chose qui nous est par principe inaccessible ; et quand bien même ce ne serait pas le fait de porter notre regard sur elles qui ferait exister les choses, la seule connaissance que l’on peut espérer en acquérir est, en passant par l’observation, le résultat d’une interaction entre ce que l’on mesure (ou regarde) et ce qui est mesuré (ou regardé).
D’un point de vue pragmatique et opérationnel, le monde objectivable est une sorte de co-création permanente…
Et puis, plus loin, on lit sur un autre mur ce commentaire : « Au cours de ses dernières années, Winogrand a remis à plus tard le soin de développer ses pellicules et de trier ses planches-contact en faveur de l’acte même de photographier. À sa mort, il laissait derrière lui environ 2 500 rouleaux de pellicule exposée, mais en l’état, et 4 100 rouleaux développés, mais qu’il n’avait pas examinés : le travail de ses six dernières années. » 6 600 rouleaux, soit environ 240 000 photos qu’il n’aura jamais regardées et dans lesquelles il n’aura pas cherché à découvrir à quoi ressemblent toutes ces choses qu’il aura pu photographier.
Mais aussi, comment faire quand on voit déjà sur les dernières planches-contact qu’il a annotées, parfois de façon lâche, la fuite en avant de ses prises de vue toujours plus nombreuses, boulimie d’images et séquences en rafale tendant à saturer le temps ?
Une photo arrête le temps mais le temps passe, et il y a toujours une autre photo à faire. Arrive un moment où entre prendre des photos ou regarder celles déjà prises, il faut choisir. Winogrand, dont on peut imaginer que, se sachant condamné, il avait compris qu’il ne pourrait jamais les revoir, a choisi d’offrir aux autres les images d’un monde qui sans lui n’aurait peut-être pas existé.

[Garry Winogrand au Jeu de Paume]



mardi 14 octobre 2014

samedi 11 octobre 2014

MEP (2)

Paris, 11 octobre 2014

vendredi 26 septembre 2014

Rue de Seine

Paris, 23 septembre 2014

mercredi 24 septembre 2014

mardi 23 septembre 2014

Rue de Buci

Paris, 22 septembre 2014

jeudi 18 septembre 2014

km 83 ?

TGV Lyon-Paris, 18 septembre 2014

lundi 15 septembre 2014

lundi 28 juillet 2014

Cinéma, cinémas (40)





Revu L'État des Choses. Combien de films comme celui-ci— tourné pourtant il n'y a guère qu'une trentaine d'années — ne pourrait plus avoir lieu d'être aujourd'hui ? Un tournage qui s'arrête faute de pellicule, des contacts impossibles par le seul téléphone disponible dans le hall de l'hôtel (cabine, commutateur, tonalité, opératrice, attente, PCV...), autant de ressorts dramatiques à passer aux oubliettes de la modernité ! D'un côté les signes ostentatoires et un peu dérisoires de la technologie 1982 : notes prises sur dictaphone, horloge de chevet parlante, Apple II dont le moniteur affiche des images ultra-pixellisées ; de l'autre les derniers feux de l'imagerie attendue des créateurs d'avant, machine à écrire à ruban, cigarettes et cigares, transistors et cassettes, bandes négatifs, caméra au poing… Entre les deux, la valse-hésitation des photos polaroïds au temps raccourci que les enfants n'arrêtent pas de prendre à tout bout de champ. Et lorsque le réalisateur met le pied en Californie, on retrouve celle, synchrone, du Depardon du Désert Américain, les décapotables chromées s'insérant en souplesse dans les places de parking aux séparatrices à double bande blanche qui ont depuis disparu comme a rétréci l'espace entre les sièges des avions intercontinentaux dans lesquels on pouvait encore fumer et souvent — époque bénie de l'avant surbooking attaché au transport de masse, où les places vides n'étaient pas rares— s'allonger à travers les quatre sièges de la travée du milieu. Revoir Paris, Texas dans ses habits neufs…

mercredi 23 juillet 2014

L'envers du décor

Paris, 12 juillet 2014

lundi 2 juin 2014

Parallèles et perpendiculaires (2)

Paris, mai 2014

De Tokyo hier à Paris aujourd'hui…