"La France de Depardon"
passe par Lyon. En traversant l'exposition et ses à-côtés, ce qui frappe le plus c'est que, tout comme pour la fausse carte de géographie qui est à l'entrée, tout est affaire d'échelle. Les mêmes images se déclinent dans le volume original de taille "beau livre", en 10x15 sur des lots de cartes, en catalogue réduit et même en une version minuscule sur papier bible ("La France" dans sa poche…). Et puis bien sûr en (très) grand format pour l'accrochage, et c'est une vision qui balaie toutes les autres. L'an dernier, à la sortie du livre, il pouvait être de bon ton d'émettre des réserves (peut-être aussi parce qu'il y avait un succès "populaire" à la clé). Oui, bon, d'accord, belles images mais
so what ? Encore faut-il savoir de quelles images on parle. Les (très) grandes sont somptueuses, et on peut se demander si la fascination qu'elles exercent n'est pas proportionnelle à leur taille, dans la limite d'une échelle 1 qui les ferait se superposer exactement à une réalité que l'on n'aurait sans doute pas vue sans elles.