jeudi 24 décembre 2009

La disparition des chapeaux

Toronto, mai 1991

Les photos de Louis Faurer, Saul Leiter ou Sergio Larrain, sans parler de Belmondo dans "A bout de souffle", Piccoli dans "Le mépris", ou Desailly dans "La peau douce"… Jusqu'au milieu des années 60, le chapeau est omniprésent sur les images de rue et de foules, et gage de photogénie. Très vite cependant, tout bascule et plus rien ou presque (mai 68 : combien de chapeaux ?). Bien sûr, de Mitterrand à Pete Doherty en passant par Indiana Jones, on verra encore des chapeaux d'affichage mais, il faut se rendre à l'évidence, l'homme de la rue ne porte plus de chapeau depuis belle lurette. Que s'est-il passé ? Qui dira le mystère de la disparition des chapeaux ordinaires ?

2 commentaires:

  1. Pas plus de toques que de chapeaux, dans les rues aujourd'hui.Le plus étonnant c'est qu'il susiste ici ou là des chapeliers qui tiennent boutique dans de très belles échoppes.Au Havre, par exemple, il en existe pas moins de deux, avec des vitrines abondamment garnies.Mais qui donc se couvre encore le chef?

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  2. Peut-t-on encore imaginer Belmondo en casquette à visière dans "Le Doulos" ?
    La photo me plaît bien.

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