mardi 24 mars 2015

La vie sans Google

Pékin (Chine), 19 mars 2015

Il aura suffi de quelques années pour que Google entre à ce point dans nos vies que, prenant la mesure de notre dépendance, on se trouve fort dépourvu lorsqu’on n’a plus accès à ses services. Moteurs de recherche, cartes, courriels, blogs estampillés Google… rien de tout cela en Chine où pourtant les écrans et les smartphones pullulent aujourd’hui partout, mais où a été érigée cette grande muraille électronique moderne qu’on appelle ironiquement « The Great Firewall ». Il doit y avoir une logique à cela, mais on se perd un peu à essayer de comprendre les raisons d’un filtrage bizarrement sélectif en constatant que Google et Youtube, non, mais Yahoo, oui, et que Libération, whatspapp et skype, oui, alors que Le Monde, non !
Huit jours donc hors de la blogosphère mais huit jours bien à Pékin et (il faudra faire avec, j’annonce la couleur) quelques billets à venir effleurant en petites touches la surface de cette ville immense.

3 commentaires:

  1. Étrange comme le confirme ta photographie. Une sorte de mondialisation généralisée. On pourrait ici se trouver en Espagne par exemple, où les climatiseurs sont légion - dans d'autres endroits, je pense à Berlin, ce serait des antennes paraboliques mais l'attitude collective est du même type, grégaire.
    La fille - vue de face peut-être qu'un doute serait levé - avec sa p'tite queue de cheval, son p'tit sac à dos, les bagnoles de standing, genre cross-over... je ne vois pas trop les "particules fines" mais à la radio on parle de grand danger à ce sujet à Paris aussi. Alors où s'arrête le voisinage ? N'est-ce pas notre état - le déplacement - qui fait pour beaucoup le "voyage" ?

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  2. Oui, de plus en plus du pareil ou presque un peu partout, avec quand même des petits détails qui font la différence. Et puis, juste à côté, une rue, quelques mètres, la bascule souvent vers complètement ailleurs ! A suivre…

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  3. On suivra bien sur…
    PS : Alain je suppose que si le téléphone portable c'est développé formidablement bien, la parabole doit être bien moins bien appréciée par le gouvernement…

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