Parana (Argentine), 17 novembre 2012
Samedi matin. Personne ou presque sur la route en lacets qui, serpentant à flanc de colline, descend de la ville encore endormie jusqu'au bord du fleuve. En contrebas d'un virage, l'apparition lointaine mais à portée de regard d'un costaud qui s'affaire sous un capot relevé. Mais que fait ce pick-up ainsi posé au fond de ce vallon ? Pourquoi ces caisses débarquées dans l'herbe ? Et que se cache-t-il derrière ce mur de béton qui semble celui d'une casemate à moitié enterrée ? Juste en face, le long des grillages surplombant les quais, passe un couple dont la présence, en cet endroit et à cet instant, semble aussi incongrue que la mienne.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire