mardi 13 novembre 2012

Reconquista


Buenos Aires (Argentine), 12 novembre 2012

2 commentaires:

  1. Un bon metteur en scène qui travaille sur les déplacements. Très théâtral. Et on sent la distance avec la chose vue. Ou l'interrogation sur le lieu d'où on photographie.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est tout à fait cela. Des fois, on marche sans y penser, on fait partie du flux et c'est tout et puis, sans trop savoir pourquoi, on s'arrête et on se demande — petit vertige fugitif — où on est en fait. Par ce pas de côté, on voit les choses assez différemment, en observateur qui n'organise rien mais dont le regard est fasciné par cette mise en scène qui n'en est pas une et qui pourtant s'organise sous nos yeux, n'arrêtant pas de faire et défaire. On pourrait y rester longtemps, invoquer Héraclite, Depardon ou Auster... Rien de bien neuf, plutôt l'évidence d'une expérience, cette fois directe.

      Supprimer