jeudi 26 juillet 2012

Image en été

Il n'y a pas deux semaines, je fermais provisoirement — mais sincèrement — ce blog sur une image d'hiver (au symbolisme peut-être un peu appuyé, mais ce qui est fait est fait) et voici que le lendemain ou presque, je tombais sur une phrase

je lis Un mage en été

faisant opportunément écho à cette image et à mes raisons diffuses d'arrêter. Site web ou site archéologique, même stratification. Même exposition potentielle à qui veut bien le visiter sans que l'on en sache le plus souvent quoi que ce soit, même disparition permanente de l'instant dans l'oubli. C'était dans Un mage en été d'Olivier Cadiot, Olivier Cadiot — monologues intérieurs, poésie, burlesque, tourbillon de la langue — que je lis en série (Le Colonel des Zouaves, Fairy queen, Retour définitif et durable de l'être aimé… j'ai des périodes comme ça) et fais lire

Z. lit Fairy queen

autour de moi. Associations, portes que l'on ouvre (Alphaville !), rideaux que l'on soulève,

un rideau que l'on soulève

digressions. Parfois aussi des images en déclencheur. Finalement quelque chose du chantier qu'est ce lieu virtuel dont la fin permanente, plus que provisoirement définitive, est définitivement provisoire…

5 commentaires:

  1. Tant qu'il reste ne serait-ce qu'un lecteur...

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  2. Pour accompagner ou prolonger tes lectures d'Olivier Cadiot, je te recommande si tu ne les connais pas déjà les disques qu'il a fait avec Rodolphe Burger (On n'est pas des indiens c'est dommage, Hôtel Robinson, le Cantique des Cantiques pour le mariage de Bashung et Chloë Mons), et tout le travail de Rodolphe Burger en général, avec Kat Onoma notamment, de mon point de vue l'un des musiciens français les plus intéressant et attachant. Bonnes vacances !
    C.

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  3. À propos de "un rideau qu'on soulève" dans le format de présentation générale (petit), j'avais bien vu le rideau entrouvert... mais par la vitre, des perles d'humidité de la mer qui apparaissait, au matin, comme dans "un" ferry de nuit quand le jour se lève dans le bruit des machines et les embruns de la mer...
    Il aurait tout juste manqué une île que l'on aurait devinée dans cette ouverture.
    Cette brève illusion disparut dans l'agrandissement qui ne laissait planer aucun doute...
    Mais j'aime bien rester sur mon impression première...

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  4. A propos d'Olivier Cadiot et Rodolphe Burger, je signale que leur interview par Thomas Baumgartner, dans la très bonne émission l'Atelier du Son sur France culture, est toujours disponible en écoute ou Podcast. je suppose que C. est au courant.

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  5. Non, je n'étais pas au courant, j'y vais de ce pas ! Cédric

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