Une parmi trois images ("Guerre Iran-Irak, Khoramshahr, 1980-1988") de Bahman Jalali, dans le cadre de l'exposition 165 ans de photographies iraniennes.
La première fois que j'ai vu cette photo de Bahman Jalali, je suis tombé à la renverse, établissant comme tu le fais si justement cette "passerelle" avec le "Cadillac Ranch" du Texas.
Deux aspects, la guerre d'un côté avec sa faiblesse de moyens défensifs et l'utilisation de voitures comme armes de défense, l'art d'un autre avec son aspect hautement symbolique. Dans les deux cas, le même angle de "plantage".
Est-ce que l'art a servi dans ce cas d'exemple aux stratèges guerriers... je ne le sais pas.
Toujours est-il que c'est un juste retour des choses, l'art instigateur d'un acte relevant du photo-journalisme alors que tant de fois ce fut le contraire... entraînant ce que l'on sait de mépris des uns (les "artistes") pour les autres ("les photo-journalistes"). Mais les choses changent, et paradoxalement au moment où la photographie journalistique a de plus en plus de mal à être publiée. C'est que les photo-journalistes ont changé leur(s) façon(s) de faire, les nouvelles agences (Noor ou VII par exemple), les collectifs (Tendance floue, MYOP...) travaillent plus longtemps sur les sujets, les photographes s'engagent sur le long cours... avec c'est vrai, l'incertitude de publication au bout du compte. Le photo-reportage occupe maintenant les cimaises, se montre dans des revues de qualité... on se prend à déceler quelque chose qui serait de l'ordre de l'art dans ce qui n'était que du reportage factuel il y a... 10 ans (?).
Tu me fais plaisir en montrant cette photo iranienne faite par un iranien. Comme pour la jeune photo turque qui émerge, c'est encore une fois la nécessité et l'urgence qui animent ces photographes iraniens. Un peu comme le cinéma iranien et puis turc aussi a redoré le blason du cinéma, la photographie maintenant...
Une belle passerelle que je prendrais dans le sens Texas --> Khorramshahr, mais c'est une affaire personnelle, une affaire de goût.
Il arrive que des images de ce blog entrent dans la catégorie de la "street photography" et que des personnes y soient représentées sans que leur consentement ait été explicitement acquis. Si quelqu'un se trouve dans cette situation et souhaite que son image soit retirée, il suffit de m'en avertir et je le ferai immédiatement.
La première fois que j'ai vu cette photo de Bahman Jalali, je suis tombé à la renverse, établissant comme tu le fais si justement cette "passerelle" avec le "Cadillac Ranch" du Texas.
RépondreSupprimerDeux aspects, la guerre d'un côté avec sa faiblesse de moyens défensifs et l'utilisation de voitures comme armes de défense, l'art d'un autre avec son aspect hautement symbolique. Dans les deux cas, le même angle de "plantage".
Est-ce que l'art a servi dans ce cas d'exemple aux stratèges guerriers... je ne le sais pas.
Toujours est-il que c'est un juste retour des choses, l'art instigateur d'un acte relevant du photo-journalisme alors que tant de fois ce fut le contraire... entraînant ce que l'on sait de mépris des uns (les "artistes") pour les autres ("les photo-journalistes").
Mais les choses changent, et paradoxalement au moment où la photographie journalistique a de plus en plus de mal à être publiée. C'est que les photo-journalistes ont changé leur(s) façon(s) de faire, les nouvelles agences (Noor ou VII par exemple), les collectifs (Tendance floue, MYOP...) travaillent plus longtemps sur les sujets, les photographes s'engagent sur le long cours... avec c'est vrai, l'incertitude de publication au bout du compte.
Le photo-reportage occupe maintenant les cimaises, se montre dans des revues de qualité... on se prend à déceler quelque chose qui serait de l'ordre de l'art dans ce qui n'était que du reportage factuel il y a... 10 ans (?).
Tu me fais plaisir en montrant cette photo iranienne faite par un iranien. Comme pour la jeune photo turque qui émerge, c'est encore une fois la nécessité et l'urgence qui animent ces photographes iraniens.
Un peu comme le cinéma iranien et puis turc aussi a redoré le blason du cinéma, la photographie maintenant...
Une belle passerelle que je prendrais dans le sens Texas --> Khorramshahr, mais c'est une affaire personnelle, une affaire de goût.