mercredi 17 juillet 2013

1982

1973 : "GP, la dissolution". Huit ans plus un plus tard (ou dix ans moins un, au choix), sans aucun rapport : "GP, la disparition". On aura tout dit, avant l'oubli, sur P. Victor, O. Rolin, S. July…, sur la GP post-68 calant son pas sur Mao pour un futur riant. On parlait moins alors d'Oulipo, mais ça ira croissant, l'Oulipo — toujours plus costaud — survivant à son grand GP parti par un jour gris d'avril 1982, laissant tant d'amis (Roubaud, Braffort, Calvino,…) sans voix. Avant l'Oulipo, j'avais connu GP par hasard, d'abord par Cantatrix Sopranica L. puis, par association, par La disparition. Il suivra dix à vingt ans où j'aurai plus qu'un grand plaisir à parcourir tout GP, puis à partir moi aussi dans la construction d'opus contraints, jouant à choisir à grand soin un mot par ici, polissant chacun pour un accord parfait par là. Aujourd'hui où tout va fissa, qui dit GP dit surtout F1… tout fout l'camp !

2 commentaires:

  1. Perec... Je préfère le Port-Soudan d'Olivier Rolin... Tellement même que je renâcle à lire d'autres livres de lui :il ne peut pas écrire mieux ...

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