samedi 13 juillet 2013

1977

Si j'avais raté "BBH75", je me rattrape avec "No man's land". On dit que c'est "No future" et punk et compagnie de l'autre côté du Channel, mais le saphir de ma mini-chaîne Dual s'accroche à Higelin, s'obstinant à creuser le sillon d'un 33 tours qui, aujourd'hui, se met en boucle sur presque toutes les plages. 1977, une année de Jacques. Prévert meurt, Brel s'en va aux Marquises, Chirac s'installe à Paris, Mesrine publie "L'instinct de mort" et Higelin fait écrire à l'ennemi public numéro un une lettre à sa petite amie. Les années passeront mais Higelin sera toujours quelque part pas loin, "Champagne pour tout le monde" et "Caviar pour les autres" bien sûr — avec le regret d'avoir raté les concerts à Mogador —, mais les autres albums aussi, de "Tombé du ciel" à "Amor doloroso". Avec "Illicite" et les chansons pour Izia, c'est autre chose encore. Sa "petite beauté" que l'on aura vu naître, c'est aujourd'hui ma fille qui va l'écouter en concert et la passe en boucle sur son iPod.

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