L'américanité, c'est de la signalétique exubérante, des câbles un peu partout, des feux suspendus et des enseignes se balançant au vent, c'est un grand écart permanent entre une modernité revendiquée et l'efficacité éprouvée du bricolage, une habitude de partir et repartir de zéro et de construire du neuf plutôt que de réparer, un art pragmatique d'essayer et de laisser les ratages devenir une nouvelle forme de nature. L'américanité, c'est de l'espace qu'il faut combler, un trop-plein de vide potentiel qu'il faut remplir, des assiettes toujours trop pleines et des écrans trop grands. C'est à la fois de l'individualité exacerbée et du lien, et que le réseau soit de rails, de routes ou de fils électriques, c'est un peu la même chose. L'américanité, c'est un flux. Un brassage et un passage.
lundi 23 août 2010
Amériques (18)
L'américanité, c'est de la signalétique exubérante, des câbles un peu partout, des feux suspendus et des enseignes se balançant au vent, c'est un grand écart permanent entre une modernité revendiquée et l'efficacité éprouvée du bricolage, une habitude de partir et repartir de zéro et de construire du neuf plutôt que de réparer, un art pragmatique d'essayer et de laisser les ratages devenir une nouvelle forme de nature. L'américanité, c'est de l'espace qu'il faut combler, un trop-plein de vide potentiel qu'il faut remplir, des assiettes toujours trop pleines et des écrans trop grands. C'est à la fois de l'individualité exacerbée et du lien, et que le réseau soit de rails, de routes ou de fils électriques, c'est un peu la même chose. L'américanité, c'est un flux. Un brassage et un passage.
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