Lyon, 28 février 2010
De Bar des flots noirs (1987) à Suite à l'hôtel Crystal (2004), lire Olivier Rolin, c'est être plus ou moins assuré de passer par des gares, des bars et des chambres d'hôtel. Et le Turkmenbashi Hotel de Bakou pourrait ainsi entrer aujourd'hui dans ces Hôtels littéraires que Nathalie de Saint Phalle avait compilés en 1991 pour les éditions Quai Voltaire, éditions où — comme il le rappelle dans Bakou, derniers jours (2010) qui en serait "en quelque sorte le pendant, à l'autre bout de [sa] vie" —, le même Olivier Rolin avait publié son En Russie (1987) à la demande de Gérard Voitey, le fondateur desdites éditions disparu en 1994, deux jours après Guy Debord et de même manière.
Maillage et miroir, autoréférence et autoportrait, ronde et circularité comme sur le périphérique de Tigre en papier (2003), le monde tourne et on peut en décrire l'Invention [du monde (1993)] en le lisant, sans bouger et comme en un instantané total, dans tous les journaux d'un jour de la planète, tout comme on peut le parcourir en tous sens, sans jamais l'épuiser, de chambre d'hôtel en chambre d'hôtel.
De Bar des flots noirs (1987) à Suite à l'hôtel Crystal (2004), lire Olivier Rolin, c'est être plus ou moins assuré de passer par des gares, des bars et des chambres d'hôtel. Et le Turkmenbashi Hotel de Bakou pourrait ainsi entrer aujourd'hui dans ces Hôtels littéraires que Nathalie de Saint Phalle avait compilés en 1991 pour les éditions Quai Voltaire, éditions où — comme il le rappelle dans Bakou, derniers jours (2010) qui en serait "en quelque sorte le pendant, à l'autre bout de [sa] vie" —, le même Olivier Rolin avait publié son En Russie (1987) à la demande de Gérard Voitey, le fondateur desdites éditions disparu en 1994, deux jours après Guy Debord et de même manière.
Maillage et miroir, autoréférence et autoportrait, ronde et circularité comme sur le périphérique de Tigre en papier (2003), le monde tourne et on peut en décrire l'Invention [du monde (1993)] en le lisant, sans bouger et comme en un instantané total, dans tous les journaux d'un jour de la planète, tout comme on peut le parcourir en tous sens, sans jamais l'épuiser, de chambre d'hôtel en chambre d'hôtel.
Peux ton épuiser Olivier Rolin ?
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