Parana (Argentine), novembre 2012
Mar del Plata (Argentine), août 2013
Tractions Citroën des FFI dans le Paris de la Libération, Vespas sur la Via Veneto de la Dolce Vita fellinienne, taxis jaunes à damier noir et blanc dans le New York de Scorcese, Studebakers rose ou vert pâle, à l'arrêt capot ouvert, dans une rue défoncée de La Havane… on a tous dans la tête des images plus ou moins convenues d'une "géomotorisation" de la planète. Et dans l'Argentine d'aujourd'hui, c'est encore la Ford Falcon que l'on rencontre un peu partout, avec ce mélange non-dit dont me parle M.-E., ce grand écart entre les fantômes de celles, circulant au ralenti sans plaques d'immatriculation, dont les "escadrons de la mort" avaient fait l'incarnation mécanique de la terreur des années Videla, et la ré-appropriation aujourd'hui de ce qui avait pu être un symbole tout autre du pays d'avant.
Voir aussi ici, ici ou là.
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