Une décennie où la tendance lourde est au renforcement des extrêmes. On voit passer des ouragans dévastateurs, des tsunamis, des tremblements de terre king size, des accidents nucléaires. Les hauts et les bas de la finance folle font écho à des sécheresses et des inondations sans précédent, les étés deviennent caniculaires et, dans le même temps, de l'Iran à l'Égypte, de la Russie à la Tunisie, du Tea Party au "Mariage pour tous", du voile intégral aux Femen, les régimes, les religions, les opinions se radicalisent, les positions extrémistes se revendiquent et s'affichent. Et s'il fallait y voir davantage qu'une coïncidence ? Je me souviens qu'au début des années 2000, un climatologue américain rencontré dans une conférence m'avait parlé d'une étude conduite pour le gouvernement fédéral sur les liens de cause à effet — ou, à tout le moins, de corrélation — entre données météo et stabilité politique, avec un intérêt tout particulier pour les régions proches de l'Équateur (souvent plus sujettes aux instabilités, renversements brutaux, coups d'État, révolutions, etc.) et à la clé l'espoir d'une nouvelle lecture prédictive des conséquences géopolitiques du changement climatique ! Global warming everywhere…
[Cette chron(olog)ique s'arrête ici, comme çà, un peu en l'air. Paradoxalement, plus les années "du jour" s'approchent de 2013, plus les fenêtres de souvenirs qu'elles ouvrent me semblent factuelles et conventionnelles. Peut-être un effet de la globalisation et de la prolifération croissante d'images de plus en plus partagées ? Peut-être une décantation insuffisante ? Ou peut-être juste un peu de lassitude pour cet exercice quotidien auquel je préfère mettre un terme avant de changer de latitude… Merci à mes quelques suiveurs !]
mardi 6 août 2013
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Une décennie pour conclure. Effectivement quand tout devient trop proche, tout s'emmêle, se confond, se superpose, s'entrechoque, etc... et il ne reste souvent qu'un agglomérat confus où démêler ce qui importe personnellement ou collectivement devient compliqué.
RépondreSupprimerL'exercice m'aura personnellement, quelquefois avec douleur, été profitable. Sois en ici, publiquement remercié.
Changer de latitude signifie sans doute une période de calme saisonnier dont il faut bien, hélas, s'accommoder. Je te souhaite bon vent et à bientôt sans faute... pour d'autres billets.
Merci Alain, en espérant quand même que le profit l'aura emporté sur la douleur... Quant à la latitude, je pars cet après-midi pour en changer vraiment une dizaine de jours. À très bientôt de là-bas, sûrement !
SupprimerDéjà 2003 ! Comme les années filent ! Merci pour cette rétrospective estivale très appréciée et bonnes vacances.
RépondreSupprimerC.