L'Entracte,
Lyon, 4 mars 2013
Deux ouvertures horizontales en milieu de façade, deux "lumières" au format panoramique qui étaient autrefois les fenêtres de la cabine de projection, c'est tout ce qui — vu de l'extérieur — reste de l'Oasis et signe sa présence. On imagine quelque chose de similaire à l'intérieur, une autre fenêtre rectangulaire mais tournée vers l'écran, le regard ne pouvant s'empêcher de s'attarder sur sa lumière dansante lorsqu'on se retourne vers elle en tournant la tête depuis la salle.
L'entre-deux du magicien et de sa lanterne, comme un sas entre deux mondes.
De l'autre côté de la rue, juste en face, le bar-café-restaurant s'appelle L'Entracte. Décor rustique de crépi et de bois, bibelots et étains, quelque chose des années 70 qui aurait survécu aux années 80. À côté de la porte d'entrée, face au bar et occupant la moitié de l'espace, un baby-foot Bonzini. Aux murs, une série de gravures illustrant les sept péchés capitaux côtoie quelques affiches de films classiques, encadrées, petit format et semblant là presque par devoir.
Voir aussi ici.
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