Shkodër (Albanie), 1er juin 2012
En arrivant dans Shkodër, la première chose que remarque L. est la peinture qui vient de faire son apparition sur les murs des immeubles, gommant l'ancienne uniformité des briques nues qui prévalait jusque sur les grands axes. Maintenant sur les toits mais encore souvent accrochés aux façades, les réservoirs d'eau côtoient les paraboles, l'alimentation électrique continuant à déployer sa toile d'araignée anarchique à l'air libre. Des quartiers entiers se construisent, ici un hôtel 5 étoiles dont la façade de verre fumé et de métal surplombe le parc où les vieux jouent aux échecs sous les arbres, là une rue piétonne rassemblant la jeunesse dans une enfilade de bars, de restaurants, de pubs et de terrasses ne se distinguant en rien, vêtements et musique réunis, de ce que l'on peut trouver un peu partout dans le monde. Et puis à deux pas, c'est un marché de rue étalant à même le trottoir ses poissons et ses écheveaux de tabac en vrac, face à des échoppes remplies d'ustensiles ménagers dont le dénominateur commun est pour beaucoup d'être de plastique et coloré. Quelque chose finalement de la Chine…
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