Je ne peux m'empêcher de penser à Chris Marker en voyant cette silhouette qui se découpe sur le contre-jour avec cette posture de présence /fantôme.J'aime beaucoup la composition de cette photo , bien qu'elle ait été certainement prise de façon instinctive. Le clair répond à l'obscur, les lignes du mobilier composent avec la lumière une belle perspective, et les deux silhouettes ,si proches et si lointaines, chacune sur son versant d'ombre ou de lumière.
Comme Franz, j'apprécie beaucoup ce cadrage que je dis, de manière simplette, "à l'arrache", preuve d' une longue et belle expérience photographique. La lumière est si belle qu'elle me fascine, au sens propre.
Je pense plutôt que la photo dite à "l’arrache" ou "instinctive" se fait avant. Le clic clac n’est que l’action mécanique de validation. Tout est dans le ressenti, il y a ou il n’y a pas de photo à faire, si l’on ne ressent pas cela ce ne sera pas une photo. Ce que je veux dire c’est qu’une photo ne se fait pas lorsque que l’on porte le viseur à l’œil mais avant. (j’ai l’impression de ne pas être très clair dans mon explication).
Il me semble vous comprendre Bruno, mais je vais tenter d'expliquer le "à l'arrache". Nous savons si une photo est possible ou pas, vous avez raison, et bien avant de coller notre oeil au viseur, mais parfois nous prenons le temps : ajuster le cadrage au millimètre, ouvrir un poil plus pour un peu plus de flou, attendre qu'un piéton atteigne le point par nous décidé, patienter pour une lumière particulière, utiliser un pied. La photo est tout aussi pensée, imaginée, cadrée à l'avance. Ici, au contraire , il me semble que Patrick a à peine visé, juste porté l'appareil à l'oeil dans un geste automatique ( ? ) et déclenché; et il m'étonnerait que ce soit le cas pour la photo précédente par exemple. Mais je peux me tromper ;)
Presque tout juste, note-book, si ce n'est qu'il n'y a pas de viseur oculaire sur mon D-lux 3, juste un dos numérique ;) Et qu'il m'arrive parfois de le regretter en pensant au bon vieux temps du Rollei 35...
Note-Book, oui nous sommes d'accord, je n'avais pas développé cet aspect là, de finir une photo dans le viseur que cela me semble tellement évident. Merci Patrick pour ce complément d'information.
Il arrive que des images de ce blog entrent dans la catégorie de la "street photography" et que des personnes y soient représentées sans que leur consentement ait été explicitement acquis. Si quelqu'un se trouve dans cette situation et souhaite que son image soit retirée, il suffit de m'en avertir et je le ferai immédiatement.
Je ne peux m'empêcher de penser à Chris Marker en voyant cette silhouette qui se découpe sur le contre-jour avec cette posture de présence /fantôme.J'aime beaucoup la composition de cette photo , bien qu'elle ait été certainement prise de façon instinctive. Le clair répond à l'obscur, les lignes du mobilier composent avec la lumière une belle perspective, et les deux silhouettes ,si proches et si lointaines, chacune sur son versant d'ombre ou de lumière.
RépondreSupprimerComme Franz, j'apprécie beaucoup ce cadrage que je dis, de manière simplette, "à l'arrache", preuve d' une longue et belle expérience photographique.
RépondreSupprimerLa lumière est si belle qu'elle me fascine, au sens propre.
Oui, c'est tout à fait cela : photo instinctive, prise "à l'arrache" (comme souvent...). Merci, F & S !
RépondreSupprimerJe pense plutôt que la photo dite à "l’arrache" ou "instinctive" se fait avant. Le clic clac n’est que l’action mécanique de validation. Tout est dans le ressenti, il y a ou il n’y a pas de photo à faire, si l’on ne ressent pas cela ce ne sera pas une photo. Ce que je veux dire c’est qu’une photo ne se fait pas lorsque que l’on porte le viseur à l’œil mais avant. (j’ai l’impression de ne pas être très clair dans mon explication).
RépondreSupprimerIl me semble vous comprendre Bruno, mais je vais tenter d'expliquer le "à l'arrache". Nous savons si une photo est possible ou pas, vous avez raison, et bien avant de coller notre oeil au viseur, mais parfois nous prenons le temps : ajuster le cadrage au millimètre, ouvrir un poil plus pour un peu plus de flou, attendre qu'un piéton atteigne le point par nous décidé, patienter pour une lumière particulière, utiliser un pied. La photo est tout aussi pensée, imaginée, cadrée à l'avance.
RépondreSupprimerIci, au contraire , il me semble que Patrick a à peine visé, juste porté l'appareil à l'oeil dans un geste automatique ( ? ) et déclenché; et il m'étonnerait que ce soit le cas pour la photo précédente par exemple. Mais je peux me tromper ;)
Presque tout juste, note-book, si ce n'est qu'il n'y a pas de viseur oculaire sur mon D-lux 3, juste un dos numérique ;) Et qu'il m'arrive parfois de le regretter en pensant au bon vieux temps du Rollei 35...
RépondreSupprimerNote-Book, oui nous sommes d'accord, je n'avais pas développé cet aspect là, de finir une photo dans le viseur que cela me semble tellement évident.
RépondreSupprimerMerci Patrick pour ce complément d'information.