lundi 18 janvier 2010

Cinéma, Cinémas (4)

Bangalore, janvier 2002

Ce film ou un autre, je ne sais plus. Ce dont je me souviens nettement, c'est d'une salle immense, remplie à ras bord d'un public d'hommes particulièrement expansifs. Me revient ainsi en mémoire la standing ovation et la salve nourrie d'applaudissements lorsque — peut-être une demi-heure après le début de la projection — apparut lentement, à contre-jour dans l'encadrement d'une porte violemment rétro-éclairée et sur une musique appuyée, l'ombre de celui qui était visiblement "la" star attendue. Souvenirs plus vagues sinon d'une intrigue à la fois complexe et désespérément simple, faite d'alliances et de trahisons familiales, de fêtes somptueuses et de ruines, de romances mièvres et de violences gore. Et toujours et partout, sur l'écran comme dans la salle et à l'extérieur de celle-ci, lorsque l'interminable séance en deux parties m'aura rendu à la rue, le bruit et la foule.

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