Un bon metteur en scène qui travaille sur les déplacements. Très théâtral. Et on sent la distance avec la chose vue. Ou l'interrogation sur le lieu d'où on photographie.
C'est tout à fait cela. Des fois, on marche sans y penser, on fait partie du flux et c'est tout et puis, sans trop savoir pourquoi, on s'arrête et on se demande — petit vertige fugitif — où on est en fait. Par ce pas de côté, on voit les choses assez différemment, en observateur qui n'organise rien mais dont le regard est fasciné par cette mise en scène qui n'en est pas une et qui pourtant s'organise sous nos yeux, n'arrêtant pas de faire et défaire. On pourrait y rester longtemps, invoquer Héraclite, Depardon ou Auster... Rien de bien neuf, plutôt l'évidence d'une expérience, cette fois directe.
Il arrive que des images de ce blog entrent dans la catégorie de la "street photography" et que des personnes y soient représentées sans que leur consentement ait été explicitement acquis. Si quelqu'un se trouve dans cette situation et souhaite que son image soit retirée, il suffit de m'en avertir et je le ferai immédiatement.
Un bon metteur en scène qui travaille sur les déplacements. Très théâtral. Et on sent la distance avec la chose vue. Ou l'interrogation sur le lieu d'où on photographie.
RépondreSupprimerC'est tout à fait cela. Des fois, on marche sans y penser, on fait partie du flux et c'est tout et puis, sans trop savoir pourquoi, on s'arrête et on se demande — petit vertige fugitif — où on est en fait. Par ce pas de côté, on voit les choses assez différemment, en observateur qui n'organise rien mais dont le regard est fasciné par cette mise en scène qui n'en est pas une et qui pourtant s'organise sous nos yeux, n'arrêtant pas de faire et défaire. On pourrait y rester longtemps, invoquer Héraclite, Depardon ou Auster... Rien de bien neuf, plutôt l'évidence d'une expérience, cette fois directe.
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