On dit qu'une photographie est une mémoire, ce qui est une quasi-tautologie. Une mémoire d'un instant et donc d'un lieu et, éventuellement de personnages. Quelque chose d'instantané. Avec la construction que nous propose "Dear Photograph", la chose va un peu plus loin. On superpose une image ancienne tenue à la main en concordance de paysage (et quelquefois c'est vraiment troublant) avec l'endroit photographié maintenant. Si l'on regarde d'un peu près on voit que les personnages apparaissent sur la photo tenue/ancienne alors que le décor actuel en est exempt. Ce montage n'est plus un instant, mais une durée. Certains personnages ont disparu, provisoirement ou définitivement, on ne sait pas trop, entre les deux prises...
Merci en tout cas Patrick (161 & 162 ?) de nous avoir signalé l'article, en presque temps réel, ce qui permettait d'acheter le journal papier (je ne le fais plus que le mercredi et le jeudi pour les suppléments cinéma et littérature).
Peut-être ai-je fabulé aussi, les yeux et l'esprit encore embués...
J'ai oublié de dire un mot de la photographie. L'endroit, la lumière, l'instant qu'on imagine viennent en parfait accord avec le propos... on a l'impression que la parole doit y être discrète voire bannie...
Encore de belles façons de défier le temps quoique les deux sites proposent deux interprétations assez différentes de ce "voyage dans le passé". On pourrait discourir pendant des pages, (et d'ailleurs pourquoi pas?)sur cette tendance à fouiller dans notre patrimoine photographique et à le mettre en scène.En passant par les cases 161 et 162 (Hello!), l'envie m'est venue de sortir de ma paresse pour scanner quelques clichés antérieurs (1978) et contribuer à reconstruire d'une certaine façon le WTC. Connais tu les films , faits d'images fixes de Jean-Gabiel Periot.(www.jgperiot.net). Je conseille celui sur Hiroshima.Merci pour ces doux moments de réflexion.
Il arrive que des images de ce blog entrent dans la catégorie de la "street photography" et que des personnes y soient représentées sans que leur consentement ait été explicitement acquis. Si quelqu'un se trouve dans cette situation et souhaite que son image soit retirée, il suffit de m'en avertir et je le ferai immédiatement.
On dit qu'une photographie est une mémoire, ce qui est une quasi-tautologie. Une mémoire d'un instant et donc d'un lieu et, éventuellement de personnages.
RépondreSupprimerQuelque chose d'instantané.
Avec la construction que nous propose "Dear Photograph", la chose va un peu plus loin. On superpose une image ancienne tenue à la main en concordance de paysage (et quelquefois c'est vraiment troublant) avec l'endroit photographié maintenant.
Si l'on regarde d'un peu près on voit que les personnages apparaissent sur la photo tenue/ancienne alors que le décor actuel en est exempt.
Ce montage n'est plus un instant, mais une durée. Certains personnages ont disparu, provisoirement ou définitivement, on ne sait pas trop, entre les deux prises...
Merci en tout cas Patrick (161 & 162 ?) de nous avoir signalé l'article, en presque temps réel, ce qui permettait d'acheter le journal papier (je ne le fais plus que le mercredi et le jeudi pour les suppléments cinéma et littérature).
Peut-être ai-je fabulé aussi, les yeux et l'esprit encore embués...
a.
J'ai oublié de dire un mot de la photographie. L'endroit, la lumière, l'instant qu'on imagine viennent en parfait accord avec le propos... on a l'impression que la parole doit y être discrète voire bannie...
RépondreSupprimerPas du tout fabulé... Merci Alain !
RépondreSupprimerEncore de belles façons de défier le temps quoique les deux sites proposent deux interprétations assez différentes de ce "voyage dans le passé". On pourrait discourir pendant des pages, (et d'ailleurs pourquoi pas?)sur cette tendance à fouiller dans notre patrimoine photographique et à le mettre en scène.En passant par les cases 161 et 162 (Hello!), l'envie m'est venue de sortir de ma paresse pour scanner quelques clichés antérieurs (1978) et contribuer à reconstruire d'une certaine façon le WTC.
RépondreSupprimerConnais tu les films , faits d'images fixes de Jean-Gabiel Periot.(www.jgperiot.net). Je conseille celui sur Hiroshima.Merci pour ces doux moments de réflexion.