jeudi 10 novembre 2011

Ce blog n'est pas un journal de voyage mais... (3)


El Calafate, 10 novembre 2011

Le plan de la ville est facile à lire, c'est un vaste quadrillage s'organisant autour de Libertador, la rue principale à deux voies. C'est sur elle que se concentrent les restaurants et les commerces, pour la plupart des boutiques de souvenirs et d'équipements de montagne. Dès que l'on s'écarte un peu, l'implantation des maisons basses (nulle part plus d'un étage) s'aère. On a l'impression que les maisons nouvelles, nettes et fonctionnelles avec leurs architectures de bois aux grandes baies vitrées, viennent petit à petit remplir les espaces laissés vacants entre les constructions plus anciennes, celles faites encore de bric et de broc, tôles et jardinets en bazar, pick-ups à l'abandon dans les arrière-cours. Trait d'union entre le neuf et l'ancien, la continuité omniprésente des cheminées "en H" ; cohabitation de deux grilles d'habitations entrelacées, encore de la place pour les suivantes. Un peu plus loin du centre, les rues deviennent de terre et les maisons n'apparaissent plus que comme des points sans lien particulier entre les champs qui les séparent. Les extrémités de la ville sont alors à portée de regard, matérialisées parfois par le nuage de poussière que soulève un camion tout au bout de la perspective offerte par la ligne droite des rues. Un peu partout des chiens, en vadrouille désœuvrée ou en sieste sur les trottoirs.

El Calafate, 10 novembre 2011

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