mercredi 23 mars 2011

Dans la ville silencieuse

Texas, mars 2010

7 commentaires:

  1. Je n'ai rien à dire de très intéressant puisque tout est dans la photo : sa construction parfaite, sa lumière parfaite, ses couleurs parfaites...jusqu'à l'ombre ondulante du lampadaire au premier plan du bitume, la succession des 3 plans, et le ... son du silence.
    Applaudissement.
    ;-)
    Sylvie

    RépondreSupprimer
  2. Alors bien sur, on pense à la Ville blanche d'Alain Tanner qui nous emmène à Lisbonne.Et encore à W.W., Lisbonne story et surtout Jim Jaremush avec Broken flowers.Et c'est vrai qu'on entend le silence dans cette image.

    RépondreSupprimer
  3. Je finis par me lasser de ces références qui reviennent, sans cesse et encore, toujours les mêmes, pour un univers qui finit par ne plus avoir d'attrait que celui de correspondre aux archétypes de l'imagerie "officielle".
    J'aimerais plutôt que de nouvelles chevauchées soient possibles, ailleurs, moins stéréotypées. Que le cadre se brise un peu et que les commentateurs puissent s'y perdre et y trouver autre chose que la sempiternelle "errance" (oui, je finis par détester ce mot rencontré ou sous-entendu plus souvent qu'à son tour... surtout si l'on mène une vie rangée qui en est si éloignée).
    Oui c'est plutôt une humeur qu'un commentaire courtois, mais il faut bien de temps à autre...

    RépondreSupprimer
  4. Oui, de Lisbonne, toujours (chez Tanner, comme chez Wenders) le quartier de l'Alfama, comme s'il n'existait que celui-là, en dehors du temps pour faire rêver, et puis à quoi donc ? Pourquoi pas celui de Fontainhas où Pedro Costa a filmé de manière magistrale "La chambre de Vanda" ?

    RépondreSupprimer
  5. @Sylvie et Franz : merci à toutes les deux !

    @Alain : merci aussi de ta franchise à dire ton agacement pour ce qu'on pourrait qualifier du mot-valise de "réferrance" ;)
    Disons qu'il y a des univers, des ambiances, dans lesquels on se sent immédiatement bien, pour des tas de raisons. De réminiscence, mais pas seulement, d'une petite magie de l'instant aussi, d'une harmonie à laquelle on est peut-être d'autant plus sensible qu'elle s'accompagne précisément du pincement de l'éloignement, et nul besoin d 'être un professionnel du déracinement pour cela. Et bien sûr l'ombre de WW ou JJ en embuscade...
    Pour ta peine, je viens d'en rajouter une dans la foulée !

    RépondreSupprimer
  6. Moi, va savoir pourquoi (vraiment), cette image me fait penser à "une nuit en enfer" de Tarantino. Bon d'accord, c'est pas la même classe de référence ;o)...

    Un peu déçu quand je la vois en grand, bizarrement la magie s'éteint.

    RépondreSupprimer
  7. Alain, pourquoi bouder son plaisir au jeu de la citation que,pour ma part, je goute particulièrement?

    RépondreSupprimer