Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers, Picoté par les blés, fouler l'herbe menue, Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds. Je laisserai le vent baigner ma tête nue.
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien : Mais l'amour infini me montera dans l'âme, Et j'irais loin, bien loin, comme un bohémien, Par la nature, heureux comme avec une femme.
Arthur Rimbaud, 1870.
Je doute que ce soit le soir, mais c'est sur un pareil chemin que je disais ce poème de Rimbaud, agenouillée pour photographier un point lumineux, et ... que je vis passer un jogger assez stupéfait ;). Belles vacances...
Il arrive que des images de ce blog entrent dans la catégorie de la "street photography" et que des personnes y soient représentées sans que leur consentement ait été explicitement acquis. Si quelqu'un se trouve dans cette situation et souhaite que son image soit retirée, il suffit de m'en avertir et je le ferai immédiatement.
Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers,
RépondreSupprimerPicoté par les blés, fouler l'herbe menue,
Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l'amour infini me montera dans l'âme,
Et j'irais loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Arthur Rimbaud, 1870.
Je doute que ce soit le soir, mais c'est sur un pareil chemin que je disais ce poème de Rimbaud, agenouillée pour photographier un point lumineux, et ... que je vis passer un jogger assez stupéfait ;).
Belles vacances...
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