Une très belle idée de nous proposer de regarder "au fond des poches" des photographies, d'en découvrir les éléments négligés alors qu'ils sont là, forts de leur présence comme vous le dîtes si bien. Parfois, l'inverse est possible et comme un amusement secret du photographe, nous apprécions d'une photo un détail "hors sujet", un pacte silencieux entre ce détail de la photo et nous.
"la dissolution dans l'anonymat du détail retourne à une forme d'universalité." Voilà plusieurs jours que je réfléchis à cette phrase, comme un cheminement possible et différent dans la pratique de la photographie, mais elle pose une limite, peut-être : pour que la dissolution dans l'anonymat du détail retourne à une forme d'universalité, il faut que le détail reste lisible, comme un morceau de sucre dissout dans un verre d'eau laisse son goût sucré; perdu dans une citerne d'eau, nous n'en percevrons plus rien. Alors, aller plus loin dans la descente, est-ce possible sans perdre cette forme d'universalité ?
Le procédé est assez fascinant. Il sort "du fond des poches" de ces photos des sortes de portraits inachevés, sorte de "révélations" inattendues... Je ne suis pas sûr que confronter les deux présente un réel intérêt photographiques*, mais j'aurais été curieux de voir les photos originales dont tu as extrait ces "fantômes".
*Une "passerelle" entre le visible et l'invisible, peut-être ?
Il arrive que des images de ce blog entrent dans la catégorie de la "street photography" et que des personnes y soient représentées sans que leur consentement ait été explicitement acquis. Si quelqu'un se trouve dans cette situation et souhaite que son image soit retirée, il suffit de m'en avertir et je le ferai immédiatement.
Une très belle idée de nous proposer de regarder "au fond des poches" des photographies, d'en découvrir les éléments négligés alors qu'ils sont là, forts de leur présence comme vous le dîtes si bien. Parfois, l'inverse est possible et comme un amusement secret du photographe, nous apprécions d'une photo un détail "hors sujet", un pacte silencieux entre ce détail de la photo et nous.
RépondreSupprimer"la dissolution dans l'anonymat du détail retourne à une forme d'universalité."
Voilà plusieurs jours que je réfléchis à cette phrase, comme un cheminement possible et différent dans la pratique de la photographie, mais elle pose une limite, peut-être : pour que la dissolution dans l'anonymat du détail retourne à une forme d'universalité, il faut que le détail reste lisible, comme un morceau de sucre dissout dans un verre d'eau laisse son goût sucré; perdu dans une citerne d'eau, nous n'en percevrons plus rien. Alors, aller plus loin dans la descente, est-ce possible sans perdre cette forme d'universalité ?
"La dissolution de l'anonymat du détail retourne à une forme d'universalité" c'est un peu comme tremper une madeleine dans le thé…
RépondreSupprimerLe procédé est assez fascinant. Il sort "du fond des poches" de ces photos des sortes de portraits inachevés, sorte de "révélations" inattendues... Je ne suis pas sûr que confronter les deux présente un réel intérêt photographiques*, mais j'aurais été curieux de voir les photos originales dont tu as extrait ces "fantômes".
RépondreSupprimer*Une "passerelle" entre le visible et l'invisible, peut-être ?
Tous ces gens, c'est moi...
RépondreSupprimerUn regard sur l'Autre, miroir, fenêtre, flou qui se fait calice de l'âme universelle..