Esneux (B),
avril 2010
pour Florence Grisoli
Photographier, c'est (littéralement) "écrire avec la lumière". Alors, par rapport à l'écriture usuelle où l'on noircit du papier — angoisse de la feuille blanche à la clé —, c'est du noir que tout commence en photo et c'est de lui que la lumière émerge.
Si, à vouloir arrêter le temps, la photo cherche à conjurer la mort, elle est aussi, dans sa genèse même, un voyage vers la lumière. Tout comme une peinture d'icône se construisant de l'obscurité à la clarté, avec en touche finale l'éclat de blanc pur dans la pupille restée du noir le plus sombre.
avril 2010
pour Florence Grisoli
Photographier, c'est (littéralement) "écrire avec la lumière". Alors, par rapport à l'écriture usuelle où l'on noircit du papier — angoisse de la feuille blanche à la clé —, c'est du noir que tout commence en photo et c'est de lui que la lumière émerge.
Si, à vouloir arrêter le temps, la photo cherche à conjurer la mort, elle est aussi, dans sa genèse même, un voyage vers la lumière. Tout comme une peinture d'icône se construisant de l'obscurité à la clarté, avec en touche finale l'éclat de blanc pur dans la pupille restée du noir le plus sombre.
merci infiniment, Patrick.. recomposons nos poèmes intérieurs, réels ou imaginaires.
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