L’assurance pleine de frime
D’un type gominé
Le brillant sur l’aile du nez
D’une fille anonyme
Le reflet bleu permanenté
D’une Mamie Nova
Le Nike en caractères gras
D’un blouson argenté
Le sac de sport à bout de bras
D’un petit footballeur
Le bruit de fond d’un baladeur
Qui crachote tout bas
Un cravaté regardant l’heure
Sur l’écran d’un portable
Une bande de gros cartables
Jouant à se faire peur
La conversation improbable
De deux jolies nanas
Il est trop mignon j’te dis pas
Arrête ou j’pête un câble
Le métro comme grand magma
Et nos deux vies infimes
Le petit matin qui s’anime
Et toi qui dors là-bas
Comment écrire un mot, après ces jolis mots remplis de réalité
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