vendredi 25 septembre 2009

Chambres d'hôtel (2)

Kissimmee (Floride), avril 2002

Est-ce parce qu'il s'appelle le Viking Motel que ses chambres distillent un ennui aussi glacial ? J'aurais préféré me poser au Gator Motel juste à côté, dont la moitié de la cour d'entrée est occupée par un crocodile en béton de 5 m de haut et 20 m de long, mais il était fermé. Et puis quoi ? Une fois entré dans la chambre aux deux grands lits jumeaux, c'est toujours un peu pareil avec les motels bon marché. Une odeur indéfinissable mais caractéristique, quelque part entre moquette et cigarette, une mini-savonnette sur une serviette rêche et minuscule, une télé accrochée haut dans le mur et qu'on allume machinalement. Cliché sans doute que le "motel blues", mais des fois pas si faux que ça...

2 commentaires:

  1. Ces "Chambres d'hôtel" me sont si familières.
    Par ce que tu en montres et par ce que tu en dis/écrit. Si un jour on a séjourné dans une de ces chambres d'hôtel à "trois francs, six sous", tout revient d'un coup. L'odeur, l'espace exigu, le mobilier à sa plus simple expression, la vue sur une "cour intérieure", un puits de lumière comme on dit... et puis... aussi la solitude car dans ces endroits-là, on vient peu souvent accompagné.
    Mais as-tu dans ta besace des hôtels européens, où l'on pourrait se rendre... l'idée est un peu dingue, je suis d'accord.

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  2. @ Alain : rendez-vous à "Chambres d'hôtel (3)"...

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